De plus en plus de Français souhaitent faire prospérer leur épargne au moyen de l’immobilier, sans toutefois avoir accès à la « pierre » physique qui demeure un investissement lourd du point de vue financier. Le crowdfunding immobilier fait partie des solutions permettant de répondre à ces attentes, d’autant plus qu’il est parfaitement compatible aux objectifs de ceux ayant un horizon de placement court terme (entre 12 mois à 24 mois). Si vous aussi, vous souhaitez mobiliser une partie de votre épargne dans ce type de placement, découvrons ensemble comment fonctionne l’investissement en immobilier participatif.
Pourquoi le financement participatif ?
L’immobilier, quel que soit le projet qui l’accompagne (construction, rénovation, réhabilitation), nécessite toujours la disponibilité d’un certain fonds qui est assez conséquent. Pour les promoteurs, il s’agit généralement d’un grand projet qui ne peut être financé par leurs fonds propres seuls. En effet, ils ont recours au crédit pour compléter ces derniers. Or, l’obtention d’un prêt auprès des banques n’est pas toujours garantie et son déblocage nécessite un certain délai d’attente.
Les promoteurs font alors appel au grand public pour collecter les fonds nécessaires dans la mise en route de leur projet. Pourquoi le grand public ?
- pas de dossier à constituer pour demander un financement
- la collecte de fonds est immédiate
- le promoteur fixe lui-même le montant des intérêts, de même que la durée du prêt, par rapport à la nature du projet
Le mécanisme du placement
Promoteur immobilier, intermédiaire et participants – aussi appelés crowdfunders – sont les principaux acteurs dans un crowdfunding. Voici leur rôle respectif :
- le promoteur est le propriétaire du projet. C’est de lui dont émane les besoins de financement, en lien avec la nature de ce dernier. Il détermine le montant des fonds à collecter auprès du grand public – en addition avec ses fonds propres ainsi qu’un éventuel prêt bancaire
- l’intermédiaire, par le biais d’une plateforme en ligne : celui-ci sélectionne les meilleurs projets à proposer aux investisseurs participants. Il met ainsi en place une série de critères destinés à sélectionner les meilleurs programmes, que ce soit du point de vue solidité, fiabilité et rendement. La plateforme de crowdfunding propose ensuite les programmes sélectionnés par ses propres soins au grand public, en émettant parts de sociétés ou titres. Ceux-ci sont alors souscrits sur ladite plateforme elle-même, par les crowdfunders, comme nous le verrons ci-après
- les participants : ils achètent les titres comme mentionné ci-dessus auprès de la plateforme, dont le ticket d’entrée est de 1 000 euros pour la majorité des programmes. Cette souscription est réalisée sous forme de prêt. En effet, le promoteur se sert des fonds collectés pendant toute la période que prendra l’exécution du projet. À l’échéance prévue, qui est en principe la revente de l’immobilier ayant fait l’objet du financement, chaque crowdfunder encaisse la somme prêtée et ce remboursement est composé à la fois du montant de la mise initiale augmentée des intérêts.
L’engagement des crowdfunders
Le crowdfunder ne peut revendre ses titres avant l’échéance prévue. De même, il ne peut récupérer l’argent qu’il a injecté dans le financement avant que le projet n’arrive à terme. Par conséquent, important de bien savoir sélectionner le programme qui convient à ses attentes et surtout à ses objectifs d’épargne. Important également d’évaluer les risques avant de s’engager, bien que ces derniers soient maîtrisés grâce à l’intervention préalable de la plateforme de crowdfunding.
Pour ceux qui font leurs premiers pas dans le financement participatif, renseignez-vous davantage auprès des conseillers en gestion de patrimoine indépendant (CGPI) ou des conseillers en investissement participatif (CIP) qui vous guideront sur la voie en considérant votre profil d’investisseu.